Heinrich Schütz
Heinrich Schütz voit le jour précisément un siècle avant Bach. Puisant à toutes les sources de ce qui allait être appelé plus tard le baroque, il ouvre les voies de la musique allemande : les Passions, les oratorios, les cantates, l’opéra même – qu’il découvre à Venise. Luthérienne par son esprit, profondément latine par son élan, l’œuvre de l’« Orphée de Dresde » est toute de soleil et d’ombre mêlés. Françoise Lasserre, fidèle interprète de Schütz, réunit trois œuvres qui l’accompagnent depuis longtemps : de la naissance à la résurrection du Christ, en passant par sa Passion, c’est l’humanité fervente et l’espoir qui anime toute son œuvre qui se donne à entendre.